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    "Le Languedoc et la culture occitane étaient encore bien loin de son berceau d’enfant et de ses premières préoccupations lorsque Pascale poussa son premier cri déjà fort mélodieux, aux dires de ses parents tout autant objectifs que musiciens. C’était au siècle dernier tout près de la plus belle capitale du plus beau pays du monde, aux dires de ses voisins tout aussi partiaux que fiers de l’être…

 

     Rebelle, Pascale l’est vite devenue, garder sa place d’ainée à l’arrivée des deux petits frères, est une lutte de chaque instant. Un peu plus au nord, de l’autre coté de la mégapole hégémonique, elle serait devenue chanteuse de rap ou gouailleuse dans les bars populaires, accompagnée d’une copine à piano à bretelles ou d’un orgue de barbarie, mais là, dans ce sud qui était le sien, elle suivit les cours de flûte traversière au conservatoire d’Arcueil, puis avec son diplôme d’architecte en poche, celui qui devait lui faire rencontrer le vrai Sud, pas celui de la porte d’Orléans, ni celui que l’on pense avoir croisé parce qu’un jour on a traversé la Loire, mais celui des troubadours et des cathares, de Raimond Trancavel et d’Olympe de Gouges….

     Dans son besoin de musique et son souci d’intégration, elle y croisa le fifre et la boudègue, puis son photographe de mari, féru d’histoire locale, grand arpenteur de chemins et amoureux des monts du Caroux et de l’Espinouse. C’est elle qui lui a fait renouer avec la culture occitane, sa langue et ses traditions, ses musiques aussi, et lui, rencontrer certains de ceux qui la font. Il se marièrent et n’eurent pas beaucoup d’enfants, une fille, vite initiée aux traditions locales.

 

  C’est en 2003, bien avant qu’elle ne découvre les bienfaits des sonorisations modernes et les avantages du micro HF qui font d’elle aujourd’hui une sorte de Madonna des milieux « trad », qu’avec quelques amis, elle fonde le groupe au délicat patronyme de Tafanari." Yves Alleaume

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